Bukavu : Les églises et maisons d’édition mettent le maximum de volume pour faire entendre les sourds et danser les éclopés

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La nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI Bukavu,  s’insurge  contre les   tapages sonores, nocturnes et diurnes des dans la ville.

C’est notamment sur le tronçon allant du rond-point de l’ISP, avenue Kibimbo et Major Vangu dans la commune d’Ibanda.

Des églises et chambres des prières  battent les tambours et prient à forte voix pour on ne sait quels miracles ou prophéties.

 Les nganda et maisons de vente de  musique dites éditions mettent le volume maximal pour faire entendre des sourds et danser des éclopés.

La NDSCI dénonce, ce vendredi 21 juin,  le retour des tapages sonores,  diurnes et nocturnes dans plusieurs quartiers de la ville de Bukavu.

Cette structure citoyenne  renseigne que malgré la décision prise par la mairie de la ville de Bukavu les mois passés , on entend toujours d’ici et là des bruits sonores caractérisés par des tapages d’un côté par des maisons d’édition , des Nganda et d’autres côtés des églises de réveil pendant la nuit tout comme pendant la journée.

Le porte-parole provincial adjoint de la Ndsci, Wilfried Habamungu demande à la mairie de Bukavu de disponibiliser  des moyens nécessaires pour faire respecter sa mesure à fin que le bruit cesse dans la ville de Bukavu.

Et  invite enfin les chefs d’avenues, les cadres de base, les acteurs de la société civile de dénoncer ces pratiques.

Le maire de la ville de Bukavu, Zénon Karumba, venait de rappeler l’interdiction des tapages nocturnes et diurnes et interpelle les cadres de base de faire respecter  la mesure qui a été prise  en mai dernier et prévoit des sanctions aux contrevenants.

Toute personne qui ne respectera pas cette mesure sera passible d’ une amende ne dépassant pas 200.000 francs congolais.

Patrick Cishibanji

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