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Le monde célèbre, ce mardi 16 avril la journée de lutte contre l’esclavage des enfants.

Les organisations de défense des droits des enfants  au Sud-Kivu relèvent que des mineurs sont abandonnés à leur triste sort, beaucoup passent leur temps à vagabonder toute la journée dans les rues.

 D’autres préfèrent la vente à la sauvette sans compter les risques encourus.

Exploités par certaines personnes qui les utilisent dans des maisons de tolérance, dans des restaurants, comme esclaves domestiques ou comme atout dans le business de la mendicité, Ces enfants restent inconscients de la servitude dans laquelle ils se retrouvent car ils y gagnent un salaire bridé.

Dans les territoires de la province du Sud-Kivu ont les retrouves surtout dans les mines afin de gagner de quoi se nourrir.

Une main-d’œuvre économique et soumise, facilement remplaçable, nécessitant peu de nourriture, salaire contraint, connaissant pas leurs droits et qui ne protestent pas sont là les enfants dit esclaves.

Ils sont obligés de travailler de longues heures avec peu de repos.

Pourtant le travail des enfants est interdit par la loi.

Les autorités locales et la police des mines ne font rien pour décourager ce phénomène.

Ces enfants sont pour la plupart en âge d’être scolarisés et ne vont pas à l’école.

D’autres structures  œuvrant pour les droits des enfants dont le réseau des journalistes amis de l’enfant Rjae Sud-Kivu espèrent voir la matérialisation  de la gratuité de l’école primaire initiée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi depuis le 20 août 2019.

Le travail des enfants perpétue le cercle vicieux de la pauvreté car il empêche ceux-ci d’acquérir les compétences et l’éducation nécessaires pour améliorer leur avenir.

Selon certaines données, on compte  environ 5 à 8 millions d’enfants touchés par ce que l’on appelle aujourd’hui, l’esclavage moderne au monde.

Pascal Boroto

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