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Trois jours décrétés par les associations des chauffeurs, la société civile et les militants des mouvements citoyens viennent d’expirer ce jeudi 11 avril 2024.

C’est pour  dénoncer les tracasseries des éléments de la Police de la circulation routière, dont les habitants sont actuellement victimes sur le coût de transport.

Ces structures fustigent des tracasseries par des éléments  de la police de circulation routière PCR à plusieurs axes au Sud-Kivu.

C’est après plusieurs plaintes des usagers de la route sur le comportement de la PCR.

Certains habitants de la ville de Bukavu saluent l’organisation de ces trois jours sans véhicules malgré que les élèves, étudiants et les travailleurs soient pénalisés durant cette période.

Pour eux, la réussite de ces trois jours  sans véhicules de transport est un signal fort pour interpeller les autorités compétentes d’agir.

Et surtout que le mal est profond indiquent-il.

 Un d’eux, Lucien Mastaki, acteur social, relève que cette solidarité des associations des chauffeurs, la société civile et les militants des mouvements citoyens montrent que les choses peuvent changer avec la solidarité et le patriotisme.

L’élu de la ville de Bukavu, le député Olive Mudekereza appelle aux autorités en provinces ayant le secteur de transport dans leurs attributions de se pencher à cette question pourquoi pas le gouvernement central ;

Et c’est surtout la construction des routes au Sud-Kivu.

 Les taximen sont devenus victimes des tracasseries de la part des roulages.

À une distance de 4 Km dans la ville de Bukavu, il y a plus de 90 policiers de roulage qui tracassent les chauffeurs.

Ces  trois journées  sans transport au Sud-Kivu sont organisées des suites d’un manque de compromis  entre les autorités policières et les organisations locales.

Patrick Cishibanji

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