
Certains acteurs politiques dénoncent les enjeux de corruption qui se dessinent au Sud-Kivu après la clôture de dépôt des candidatures aux postes des gouverneurs et sénateurs le 8 mars dernier.
Le porte-parole du parti politique Mouvement d’élites pour la démocratie et le vrai changement au Sud-Kivu, un parti politique de l’opposition, Jean-Claude Kyose regrette de la mauvaise volonté des hommes politiques du Sud-Kivu qui cherchent leurs intérêts égoïstes sans tenir compte des besoins du peuple.
Plutôt que le Sud-Kivu avance c’est la régression.
Il pointe du doigt certaines autorités morales de partis et regroupements politiques qui proposent de l’argent aux députés provinciaux afin d’élire les sénateurs ou Gouverneurs.
Une situation qui le conduise aux futurs élus au deuxième degré d’être redevable autorités morales de partis et regroupements politiques.
Et cela sans tenir compte de l’intérêt du souverain primaire.
De son côté, le porte-parole du parti politique Alliance des forces démocratique du Congo au Sud-Kivu, Patient Katembera , indique que son parti politique œuvre pour l’intérêt du peuple et surtout le bien-être social.
La gestion de la cité préoccupe plus sa formation politique et non la corruption.
L’élection des sénateurs est prévue le 21 avril et celle des gouverneurs le 28 avril 2024.
Patrick Cishibanji
