Les activités minières détruisent l’environnement et la biodiversité.Plus particulièrement dans le territoire de Mwenga et ailleurs dans le Sud-Kivu.
Les mineurs artisanaux inhalent ou aspirent le mercure, cette matière chimique qu’ils utilisent pour séparer les minerais tels que l’or.
Des substances chimiques contaminent les poissons dans les rivières et dans les étangs piscicoles.La faculté d’agronomie de l’Université évangélique en Afrique, vient d’organiser une conférence sur la protection de la biodiversité, le vendredi 23 février 2024, au campus de Panzi Mulengeza.
Et ce, en marge de la célébration de la journée internationale des légumineuses. Le chef de travaux Wasso Shukuru de la faculté d’agronomie souligne qu’il faut préserver la biodiversité.Pour lui, l’exploitation minière nuit également à la santé humaine, animale et végétale, bien qu’elle joue un rôle prépondérant sur la croissance du Produit intérieur brut, PIB.
Il invite la population de la ville de Bukavu et de ces environs à promouvoir les activités agricoles qui peuvent contribuer également à la préservation de la biodiversité.
Des étudiants et des professeurs de la faculté d’agronomie de l’UEA ont participé à cette conférence débat.
Le monde célèbre la Journée internationale des légumineuses le 10 février de chaque année.
C’est une occasion de mettre en lumière les bienfaits nutritionnels des légumes secs et la contribution de ceux-ci à des systèmes alimentaires durables et à un monde libéré de la faim.
Loïc Mambo