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Plusieurs personnes meurent de la tuberculose par ignorance.

Une certaine opinion lie cette maladie à la sorcellerie. Quelqu’un qui a la toux et la respiration difficile, fait de la fièvre et transpire la nuit, se sent fatigué et amaigri.

Celui-là est porteur de la tuberculose. Il faut l’amener dans une structure sanitaire pour la prise en charge médicale. Le traitement de cette maladie est gratuit au Sud-Kivu. Prévient et conseille Bourgeois Bahizire, superviseur à la coordination provinciale du programme lèpre et tuberculose au Sud-Kivu.

C’est lors de l’atelier de formation que la Synergie des organisations de la société civile pour la promotion des droits humains et l’environnement, SYDHE en sigle, et Stop TB Partenership, vient d’organiser à l’intention  de certains acteurs de la société civile.

La formation porte essentiellement sur le rôle et la mission des relais communautaires de santé dans la lutte contre la tuberculose.  C’est le jeudi 22 et le vendredi 23 février 2024 dans la salle Telesport à Ihusi Centre dans le groupement Mbinga Sud de la chefferie de Buhavu.

L’un des participants, Robert Kanoti, demande à SYDHE  et Stop TB Partenership, d’élargir leur zone d’intervention et d’impliquer plus d’acteurs sociaux. Il explique que l’ignorance traîne encore dans le chef de certains citoyens.

Le coordinateur de SYDHE, Léonce Lumvi demande aux relais communautaires de mener des campagnes de sensibilisation dans les ménages de leurs villages respectifs.

 

Héritier Bashige

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