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Le Sud-Kivu compte 8 300 tuberculeux dont 41 cas de multirésistance. Ces derniers sont très fragiles et peuvent mourir d’un jour à l’autre. La communauté devrait les prendre en charge

La coordination provinciale de la Ligue nationale antituberculeuse et anti lépreuse du Congo, LNAAC, vient de dévoiler ces statistiques au cours de son plaidoyer auprès des autorités religieuses, administratives et leaders communautaires.

Et ce, pour les sensibiliser, les orienter et les pousser à suivre les cas dans la lutte contre la tuberculose multi résistante.

C’était hier lundi 22 août à la paroisse catholique de Nyatende.

D’après le chargé de la mobilisation sociale du Programme national de lutte contre la tuberculose, Pasteur Sanduku, la zone de santé de Nyatende compte 7 cas de multi résistance à la tuberculose. Elle est la troisième sur ce plan dans la province du Sud-Kivu, après la zone de santé de Kamanyola avec 20 cas, et celle d’Uvira avec 7 cas.

L’infirmière de l’hôpital général de Nyatende, Adienne Safi, a révélé que cette zone ne compte maintenant que 6 cas. Un homme est mort le samedi 20 août de suite de la multi résistance à la tuberculose.

Le point focal de LNAAC Sud-Kivu, Docteur Apolline Wawina, a expliqué que le cas de tuberculose devient multi résistant pour deux raisons.

Le malade n’a pas terminé la cure où il prenait les médicaments en ne respectant pas les heures de prise.

La directrice nationale de LNAAC, Ghislaine Mabelunga a insisté sur le fait que la RDC et la province du Sud-Kivu ne devraient pas continuer à tout attendre de l’extérieur.

Les communautés doivent s’organiser pour contribuer à la prise en charge de leurs mères et pères, leurs filles et fils.

Les organisations Fonds mondial et Cordaid ont financé cet atelier de la LNAAC. 

Rachel Fadhili

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