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Plusieurs quartiers de la ville de Bukavu connaissent, depuis deux ou trois semaines, une pénurie d’eau potable.

Bukaviennes et Bukaviens, bidons à la main, sillonnent les rues à la recherche de l’eau.

Se laver, faire la lessive ou la vaisselle devient de plus en plus compliqué.

L’eau ne coule pas de robinets de la Regideso.

La conduite principale d’eau située vers le lycée Wima et qui alimente, à 80 pour cent, la ville de Bukavu, vient encore de céder. 

Cette énième fois n’est pas la première ni la dernière.

Le phénomène devient cyclique et semble irréversible.

La Regideso condamne les constructions anarchiques sur ses canalisations.

Le passage de ces raccordements entre le lycée Wima  et le plateau de Karhale devient  impropre, risqué et déconseillé entre le lycée Wima  et le plateau de Karhale.

Regideso se retrouve dans le mythe de Sisyphe et du tonneau des Danaïdes.

Sylvain Mwinyikondo, enseignant de géographie à l’Institut supérieur, ISP Bukavu, parle d’un sol argile qui devient savonneux sur des roches.

Il ajoute que le site est une faille tectonique.

Le septuagénaire Jean Moreau Tubibi rappelle que le site de Karhale était jadis un grand boisement et une petite forêt pour éviter les érosions. 

Tubibu est animateur du Groupe Jérémie et leader de la société civile.

Dieudonné Malekera

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