0 2 minutes 5 mois

Ce sont des femmes déplacées fuyant les combats entre les rebelles du M23 et la coalition des groupes armés locaux dans le territoire de Rutshuru.

Certaines sont contrôlées séropositives, sont prises en charge au centre de santé de référence de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero.  Des chiffres révélés mardi 5 décembre par cette structure sanitaire.

Elles parcourent plusieurs kilomètres à pied, avant d’atteindre Kanyabayonga.

C’est en cours de chemin qu’elles sont violées, certaines, plusieurs fois par des hommes armés.

Fideline Kayenga, infirmière titulaire au centre de santé de Kanyabayonga indique qu’elles présentent souvent des pathologies différentes.

Ces femmes déplacées affirment avoir été violées en fuyant les localités de Kishishe et Kibirizi dans le territoire de Rutshuru.

Les acteurs de la société civile demandent aux organisations humanitaires de venir en aide dans la prise en charge sur le plan physique, psychosocial, juridique, et la réinsertion socioéconomique.

Et au gouvernement de maintenir la sécurité dans cette partie du pays.

Pascal Boroto

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *