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L’Association des femmes des médias, AFEM, vient de documenter plus de 20 cas de violences sexuelles basées sur le genre.

C’est pendant ces trois derniers mois, de juin à octobre 2023, à Mushinga dans le territoire de Walungu, et à Luhwindja dans le territoire de Mwenga.

Ces statistiques et des commentaires ressortent du récent feuillet d’informations d’AFEM que cette association vient de présenter aux journalistes.

C’est ce lundi 13 novembre au cours d’une conférence de presse, tenue dans la salle des réunions d’AFEM sur avenue du gouverneur, dans la commune d’Ibanda.

L’AFEM vient de monitorer, de documenter les cas de violences sexuelles et basées sur le genre commis à Mushinga et Luhwindja.

Selon la présidente du conseil d’administration, Caddy Azuba, les données récoltés ont permis de dégager un tableau sombre de VSBG à l’égard des femmes et des filles dans ces deux entités minières .

4 femmes ont été victimes de la  justice populaire, des crimes de masse, parce qu’accusées de sorcellerie.  .

2 d’elles ont été tuées à Mushinga, une autre à Luhwindja, et une autre de Mushinga lynchée à mort et obligée de fuir son domicile, maudite et rejetée.

Les femmes à Mushinga et Luhwindja sont victimes de plusieurs formes d’insécurité et autres pratiques néfastes commises par les membres des communautés et d’autres détenteurs du pouvoir, explique Caddy Azuba.

AFEM recommande aux autorités locales de Mushinga et Luhwindja de faire appliquer la loi sur la répression des cas des VSBG à l’égard des femmes et aux autorités judiciaires de rechercher les infractions liées aux VSBG.

Les médias devraient  renforcer la sensibilisation sur la lutte contre les VSBG à travers des programmes médiatiques participatifs.

Plus d’une quinzaine des journalistes ont pris part à cette conférence de presse. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet de  » prévention des VSBG par l’implémentation de l’approche SASA  » !

AFEM met en œuvre ce projet de lutte contre les inégalités et la violence dans les entités minières au Sud Kivu, avec l’appui financier de Norwegian church aid, NCA en sigle.

Rachel

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