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Des centaines de journalistes et défenseurs des droits humains viennent de marcher pacifiquement pour dénoncer l’assassinat crapuleux et horrible de leur consœur Charline Kitoko Safi.

Vêtus de la couleur noire de deuil, les manifestants sont partis, ce mercredi 26 janvier 2022, du siège de l’Association des femmes des médias, Afem, jusqu’au gouvernorat de province.

C’est de l’avenue Kibombo près de Radio Maendeleo jusqu’au fond de l’avenue Lumumba à Nyamoma Le Botte dans la commune d’Ibanda.

Charline Kitoko était à  journaliste à la sous station de Vision Shala Télévision,  VSTV Kamituga.

Elle est morte et a quitté la terre des hommes, le mercredi 5 janvier, il y a 3 semaines.

Et cela, de suite des coups lui administrés par son mari.

Les journalistes et défenseurs des droits humains du Sud-Kivu exigent qu’un procès public et  en  chambre foraine soit tenu à Kamituga.

C’est  pour condamner le présumé meurtrier ou assassin et assister ou dédommager la famille de la victime.

Les manifestants déplorent aussi le silence des autorités face à si horrible et extrême violence conjugale faite à une femme, épouse de surcroit.

Ces prises de décision ressortent du mémorandum lu en public et remis au gouverneur de province à l’intérim.

Le gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, Théophile Kiluwe, a promis de suivre de près ce dossier.

D’après lui, le coupable doit être poursuivi, arrêté, jugé et sanctionné.

Christian Kika

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