Nord-Kivu: Le gouverneur militaire rappelé à Kinshasa et deux officiers supérieurs arrêtés à Goma

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Le tribunal local de garnison poursuit  143  adeptes de la secte Wazalendo du prophète Ephraïm Bisimwa dans le stade de l’unité à Goma.

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, général Constant Ndima, est   rappelé à Kinshasa pour consultation sur la répression sanglante du mercredi 30 août à Goma.

La Commission interministérielle chargée de suivre cette situation vient d’en décider ainsi hier lundi 4 septembre.

Le commandant de la brigade de la Garde Républicaine et le commandant régiment des FARDC à Goma sont arrêtés et  déférés, depuis le dimanche 3 septembre,  devant l’auditorat militaire.

Et ce,  dans le cadre des enquêtes sur la tuerie  perpétrée le mercredi 30 août dans cette ville volcanique. .

Le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Peter Kazadi, vient de l’annoncer devant la presse au chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

C’est hier lundi 4 septembre, peu après minuit.

Peter Kazadi affirme  qu’un procès sera organisé dans les heures qui viennent pour établir les responsabilités.

Selon le bilan officiel, au moins 43 personnes ont trouvé la mort à l’issue de cette intervention musclée des forces de l’ordre.

A l’appel de la secte « Wazalendo », les manifestants protestaient, le mercredi 30 août à Goma, contre la présence de la MONUSCO, des forces de l’EAC et des ONG internationales au Nord-Kivu.

Entretemps, le procès contre des présumés adeptes Wazalendo était entretemps, hier lundi 4 septembre, à sa  troisième audience au tribunal militaire de garnison de Goma.

Ce tribunal a  poursuivi avec la phase préliminaire d’identification des prévenus, dont  des mineurs et des femmes.

143 prévenus ont été arrêtés lors des altercations entre les forces de l’ordre et les adeptes de la secte  foi naturelle judaïque messianique vers les nations  ou  Wazalendo du prophète Ephraïm Bisimwa.

Tous les prévenus sont poursuivis pour association des malfaiteurs et participation à un mouvement insurrectionnel.

Le procès en flagrance a commencé le vendredi 1er septembre au stade de l’’unité de Goma

Rachel Fadhili

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