La classe politique congolaise mérite un rajeunissement
Maintenant que la commission électorale indépendante vient de lancer l’opération de réception et traitement des candidatures à la députation provinciale et conseillers communaux, les acteurs et actrices des organisations qui militent pour la promotion de la femme et des jeunes veulent voir beaucoup des femmes et jeunes sur les listes des partis et regroupements politiques.
Ces derniers justifient cette position par un faible pourcentage enregistré à la députation nationale soit 14 pourcents sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu
La chargée des questions électorales au du Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, Néné Bintu qui s’est entretenue avec la radio web sauti ya mashariki du journal le souverain libre le week-end dernier estime que cette façon de faire des chefs des partis politiques est une violation de l’article 13 de la loi électorale qui exige la dimension genre.
Et cela prouve à suffisance la mauvaise volonté des chefs des partis et groupement politique qui n’arrivent toujours pas à aligner un grand nombre des femmes et jeunes sur leurs listes ou à des postes des prise des décisions.
Elle veut voir la commission électorale nationale indépendante tenir compte de cette loi qui demande aux partis politiques d’aligner des femmes, jeunes et des personnes vivant avec handicap sur leurs listes.
Il sied de dire qu’à la députation nationale, la province du Sud-Kivu à réceptionner 1851 candidatures dont seulement 221 pour les femmes.
Héritier Bashige