Walungu : deuxième jour consécutive d’agitation dans la cité de Kamanyola et le groupement du même nom.

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Les habitants dénoncent le fait que la Ceni qui ne retient leur entité dans la circonscription électorale. Ils s’en prennent aussi la territoriale qui traîne à donner à   leur entité le statut de commune rurale.

Une dizaine des barricades sont érigées, ce mardi 4 juillet, le long de la route nationale numéro 5,  depuis le pont de Kamanyola dans le territoire de Walungu jusqu’à la localité de Katogota  dans le territoire d’Uvira. Aucun véhicule ne passe.

A Kamanyola, les boutiques et magasins sont fermées. Les activités habituelles tournent au ralenti. La circulation reste paralysée.

Les voyageurs qui se rendent à Uvira ou à Bukavu sont obligés de faire le pied depuis la frontière jusqu’au pont qui relie la cité de Kamanyola à la localité de Katogota, et vice versa.

A en croire les sources locales, les habitants du groupement de Kamanyola s’indignent d’être sous la mauvaise gouvernance de la chefferie de Ngweshe.

Ils paient beaucoup de taxes sans contrepartie.

La chefferie de Ngweshe n’initie aucun projet de développement dans Kamanyola.

Les manifestants dénoncent aussi la Commission électorale nationale indépendante, Ceni, qui met  à l’écart le groupement de Kamanyola dans la cartographie électorale.

Selon eux, plus d’une centaine de milliers d’habitants sont toujours dans un  groupement sous gestion de la chefferie de Ngweshe.

Et ce, alors que le décret-loi du 13 juin 2013 confère au groupement de Kamanyola le statut de commune rurale.

Hier lundi 3 juillet, les jeunes ont réussi à effacer les inscriptions de groupement sur le bureau administratif.

Ils ont écrit commune rurale de Kamanyola.

Joe Wendo

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