C’est à titre des renseignants pour des informations sur la gestion des éléments de la police des mines à Masisi.
Selon la haute cour militaire, les chefs de la police trompaient l’État.
La haute cour militaire vient d’interroger un commissaire divisionnaire ou général et un commissaire supérieur ou colonel de la Police nationale congolaise, PNC, dans le procès Edouard Mwangachuchu.
C’est hier mardi 13 à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.
Les deux officiers de la police comparaissent pour renseigner sur leur rôle administratif dans la gestion des éléments de la police des mines à Masisi.
Et ce, notamment sur le nombre des policiers déployés, leur provenance, leur paie et le contrat de gardiennage signé avec la Société minière de Bisunzu, SMB, du prévenu Edouard Mwangachuchu.
Ces effectifs de la police étaient constitués à 90 % d’une seule ethnie, alors que la loi l’interdit.
Au total, 86 policiers étaient payés par la SMB, mais l’Etat ne percevait l’argent que de 43 policiers via la DGRAD.
Le ministère public évoque la légèreté, la négligence, le désordre complice qui caractérisaient la police du Nord-Kivu.
Selon la cour, les chefs de la police trompaient l’État.
D’après le nouvel extrait de rôle de la Haute Cour militaire, le député Edouard Mwangachuchu est accusé de participation à un mouvement insurrectionnel, d’espionnage, et de détention illégale d’armes et munitions de guerre.
Héritier Bashige