Des jeunes viennent de brûler des tentes en sheeting sur le terrain de football de Ndendere. C’était dans la matinée dominicale d’hier dimanche 26 mars, entre l’avenue Saïo et le lac Kivu.
Des tentes pour abriter les réfugiés rwandais et d’autres personnes en détresse, comme les sinistrés de l’éruption du volcan Nyiragongo, il y a un ou 2 ans, sur un peu plus d’un hectare.
Selon des sources sur place, les voisins, dont ces jeunes manifestants
Pyromanes, soupçonnent que le stade de Ndendere est déjà vendu à des tierces personnes privées.
Ils tiennent à ce que puisse leur revenir dans les mains du complexe scolaire Ibanda, son propriétaire.
Le président de la société civile d’Ibanda, David Cikuru, confirme que les jeunes de cette contrée que le terrain venait d’être spoliés et qu’ils n’auront plus accès pour leur loisir.
D’après lui, les habitants doivent revendiquer d’une manière pacifique et responsable.
Et ce, afin que les autorités puissent les écouter et répondre à leurs préoccupations.
Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje aurait attribué le terrain de Ndendere à la Société d’énergie de construction et d’immobiliers du Congo, SECICO en sigle.
Des sources concordantes parlent d’une société d’écran et d’une spoliation en faveur de quelques personnes privées et de certains individus.
Gertrude shabani