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Des dizaines de milliers de dames manifestent  pour protester contre les situations de guerre et d’insécurité à l’Est de la RDC, elles portent la couleur blanche de la paix. Les efforts des femmes au niveau communautaire sont anéantis par des guerres à répétition, des mères et des enfants continuent à être massacrés et la communauté internationale n’entend pas leurs cris de détresse

Des milliers femmes du Bukavu viennent de marcher pacifiquement, l’avant midi de  ce mercredi 8 mars,  de la Place Monseigneur Christophe Munzihirwa à la Place de l’Indépendance, l’important carrefour des communes d’Ibanda et de Kadutu. 

Et ce, dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, la JIF 2023. 

Les premières sont arrivées au terminus de la place de l’indépendance, pendant que les dernières étaient encore très loin, à la place de la paix sur l’avenue Lumumba. 

C’est presque 3 kilomètres de distance. 

Cette foule des dames manifestaient pour protester contre les situations de guerre et d’insécurité à l’Est de la RDC. 

La majorité portait, sur des pagnes, avec des blouses, chemises et T shits blancs, la couleur de la paix tant recherchée. 

Les messages sur les calicots allaient dans ce sens :

Les femmes du Sud-Kivu ne veulent rien que la paix

Non à l’agression de notre pays

Non aux massacres des femmes et des enfants. 

Une dame du Sud-Kivu a lu un mémorandum amplifié par des hauts parleurs et grosses baffles pour que toute l’assistance en suive la teneur. 

Les femmes dénoncent le fait que leurs efforts au niveau communautaire, sont anéantis par des guerres et conflits armés à répétition, et qui trainent à trouver solution.

Les femmes ne se lassent de lancer de cris de détresse et de secours pour demander à la communauté internationale, et d’autres grandes puissances, d’appuyer sur le bouton pour stopper cette guerre économique et injuste qui n’a trop durée.

A tout moment qu’elles  crient pour demander la paix, congolaises ont l’impression qu’un vent souffle et rend leurs voix inaudibles. 

Ce vent laisse ainsi champ libre à des violations massives des droits des femmes.

Le mémorandum adressé au président de la RDC a été remis au gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, Marc Malago, pour transmission au destinataire. 

Ornella Kavungirwa

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