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Des dames achètent en gros des quartiers de bœuf et de porc à Ruzizi 1er, c’est pour les vendre en détail dans les marchés et les boucheries de Bukavu. Les prix des viandes sont plus abordables pour les ménages qui visitent cette extrémité de la ville.

Le matin de ce jeudi 2 mars, dans un coin abrupt et quelque peu  perdu, en dessus des nouveaux bâtiments modernes du poste frontalier de Ruzizi 1er.

C’est sur l’avenue de la montagne, au fond de Nguba, dans la commune d’Ibanda.

L’ambiance est animée dans une tuerie si pas un petit abattoir de fortune au bout de la route en terre.

Les vaches beuglent et les porcs grognent avant d’être abattus.

Un vétérinaire inspecte les bêtes et déclare les viandes propres à la consommation humaine.

Les bouchers,  des dames pour la plupart, discutent les prix des ventes en gros.

Ils proviennent, selon eux, des marchés de Nyawera et de Kadutu.

Les portefaix  s’impatientent et attendent être chargés des gros gigots des pattes, des thorax, des coups ou des têtes.

Des gros gigots à transporter de l’abattoir aux taxis.

Un quartier de bœuf et de porc se marchande entre 80 et 120 dollars.

Des particuliers et des ménages viennent pour le détail.

Un kilo de porc vaut 8 mille  et celui de bœuf vaut 9 mille francs congolais.

Le coût de la même quantité de viande oscille entre 11 mille et 12 mille francs congolais dans les marchés et boucheries de la ville de Bukavu.

Les bétails  abattus à Ruzizi 1er proviennent essentiellement du Rwanda.

Ce petit  abattoir fonctionne depuis 2020, il y a bientôt 3 ans.

Ornella Kavungirwa

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