Sud-Kivu : les habitants appelés à manifester ce mercredi 2 novembre contre l’agression des armées rwandaises et ougandaises

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Les habitants de la province du Sud-Kivu sont appelés à descendre dans la rue ce mercredi 2 novembre pour protester contre l’agression de la Rdc par le Rwanda sous le label du M23.

Jean Chrysostome Kijana et Adrien Zawadi respectivement président de la nouvelle dynamique de la société civile, Ndsci et président du bureau de coordination de la société civile demandent aux habitants du Sud-Kivu à participer à une marche pacifique, le mercredi 2 novembre.

Cet appel est contenu dans un communiqué de presse signé ce lundi 31 octobre 2022.

La société civile dans sa diversité qualifie cette journée, d’une journée nationale de mobilisation citoyenne et d’éveil patriotique.

Aucun travail ni service ne sera assuré pendant la journée de mercredi avant 13h00, heure de l’Est de la Rdc et 12h, de Kinshasa.

Les organisateurs de cette manifestation appellent toutes les couches sociales à répondre massivement à cette manifestation pacifique.

Cet appel à la mobilisation citoyenne vise à dénoncer cette énième agression des armées rwandaises et ougandaises sur le sol congolais.

Les organisateurs annoncent que la manifestation débute à 9h00 dans les huit territoires et dans les villes de la province du Sud-Kivu.

En ce qui concerne la ville de Bukavu, l’itinéraire se présente de la manière suivante : les habitants des communes de Kadutu et d’Ibanda vont se regrouper au niveau du rond-point Major Vangu. Ils traverseront le rondpoint Isp en passant par la place Munzihirwa. Ils vont traverser le boulevard Lumumba. Au niveau de feu rouge, ils vont faire la jonction avec d’autres manifestants en provenance de Bagira pour cheminer ensemble au gouvernorat. Point de chute de la manifestation.  

Ceux de Bagira, vont passer par Kasha, se dirigeront dans la commune pour atteindre la place de l’indépendance. Ils vont continuer leur périple en passant par la place Feu-Rouge.

La société civile rappelle que l’heure est grave. La nation est en péril. Le pays, l’unité nationale et la souveraineté sont sérieusement menacés.

Christian Kika

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