SUD-KIVU : Les prisons sont des véritables mouroirs.

Déjà 7 décès dans la prison de Kamituga sur  un effectif total de 120 détenus déjà enregistrés en 2022 à Kamituga.

Au moins 10 personnes viennent de mourir dans différentes prisons de la RDC, en une semaine, celle du vendredi 8 à samedi 15 octobre.

L’ONG de défense des droits humains Partenariat pour la Protection Intégrée, PPI, dénonce cette recrudescence des décès des détenus.

C’est dans un communiqué de presse  publié le samedi 15 octobre, avant-hier.

La prison de Kamituga totalise, depuis le début de cette année 2022,  7 décès sur  un effectif total de 120 détenus.

Le dernier cas survenu dans ce pénitencier date de la nuit du jeudi 13 au vendredi 14. 

D’après le chargé des programmes au sein de PPI, Maître Pascal Mupenda, la prison de Kamituga est un hangar fissuré qui servait de laboratoire à l’ancienne Société minière et industrielle du Kivu, SOMINKI.

Il y a des gros risques d’intoxication avec les restes des produits chimiques.

Comparaison peut ne pas être raison.

Un  vieux de plus de 60 ans est allé mourir chez lui à  Kashusha  dans le groupement de Miti en territoire de Kabare.

Il était  à peine sorti de la prison centrale de Bukavu après avoir bénéficié de la liberté provisoire.

Le chargé des programmes de PPI constate que la plupart des prisons ne sont pas subventionnées par l’Etat.

Ces lieux de détention ne reçoivent aucune aide ni du gouvernement central, ni du gouvernement provincial.

Il n’y a pas à manger et des médicaments.

PPI multiplie les alertes les plaidoyers pour l’amélioration des conditions des prisonniers.

Rachel Fadhili

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