Est-ce suite à la suppression des marchés pirates ou à la bravoure des vendeuses et vendeurs du marché de Nyawera ? Esquisse de réponse dans ce reportage !
Début de la saison des pluies à Bukavu. Des averses diluviennes tombent parfois sur la ville. Les nuages noirs assombrissent souvent le ciel.
Les principaux carrefours routiers, comme la Place Monseigneur Munzihirwa, tardent à connaître des grandes inondations, qui en font des mares.
Les vendeurs et vendeuses du marché de Nyawera applaudissent les décisions des autorités politico-administratives qui viennent de supprimer systématiquement les marchés pirates.
Selon eux, des éléments de la police militaire, des PM, ont remplacé les agents de la Police nationale congolaise, Pnc, pour faire appliquer ces mesures du gouvernement provincial et de la maire de Bukavu.
Ces marchés pirates laissent des déchets et des saletés qui bouchent les canalisations.
Mieux encore, les vendeuses et vendeurs du marché de Nyawera affirment faire confiance à leur nouveau comité syndical qui a remplacé celui de Fabien Binja.
D’après eux, ils effectuent, chaque samedi, les travaux communautaires dits salongo. Il s’agit de déboucher les caniveaux et de rassembler les déchets. Les caniveaux débouchés laissent passer les eaux des pluies sur la chaussée.
Un véhicule passe, 3 fois par semaine, pour évacuer les immondices.
Les vendeurs et vendeuses remercient les autorités et leur comité syndical.
La situation est en train de changer dans le bon sens. Les policiers militaires sont plus sévères que les autres.
Gertrude Shabani
