Les taximotards sont interdits d’exploiter la route du boulevard Lumumba dans la commune d’Ibanda. Ceux qui l’osent, sont arrêtés, maltraités et soumis à des fortes amendes avant d’être relaxés et libérés.
Les recettes baissent considérablement. Les motards deviennent incapables de verser la recette journalière de 14 mille ou 15 mille francs congolais exigés par les propriétaires des motos, leurs patrons.
C’est le président de l’Association pour la solidarité nationale des motocyclistes du Congo, Asonamoc,Jérémie Cito, qui peint cette situation sombre et élève une espèce de mur des lamentations.
Il pressent le pire pendant la saison des pluies qui s’annonce à grands pas. Les routes secondaires ne sont pas entretenues. Certains motards risquent des maladies et d’autres dangers.
Le secrétaire administratif de l’Asonamoc, Augustin Bakenga, révèle que cette association vient d’adresser une correspondance au ministre provincial des transports du Sud-Kivu. C’est pour demander de traverser la route de l’avenue Lumumba, à 7 endroits.
Nous demandons au ministre des transports d’autoriser aux motards de passer par le feurouge pour atteindre Jardini plage. Le deuxième endroit, c’est celui de passer par la Dgi via sonas pour aller à l’athénée d’Ibanda et à la cathédrale. Il y a aussi des endroits comme la place Munzihirwa pour aller vers Ndendere et Sinelac en passant par vamaro. Nous sollicitons également de passer par Mobile pour atteindre l’avenue Fizi. D’autoriser les motocyclistes de quitter aussi Hippodrome via la place Mulamba pour se diriger au niveau du bassin du collège. Passer par feu vert pour atteindre chez sous gabon. Et enfin traverser le boulevard à un endroit appelé Chez Mangasa pour aller vers l’avenue du lac, martèle notre source.
Augustin Bakenga semble soucieux. D’après lui, les motards ne doivent pas continuer à travailler dans les conditions actuelles. Ils ont des familles à nourrir.
Chrsitian Kika