La rentrée scolaire 2022 – 2023 semble renvoyée aux calendes grecques, sine die, pour les 500 élèves du Complexe scolaire Matimanyi. La succession d’un feu révérend pasteur se dispute le bâtiment. Le contentieux serait déjà au niveau d’une haute cour judiciaire
Le complexe scolaire Matimanyi n’a pas d’espace pour enseigner ses 500 élèves. L’école est scellée sur l’avenue du Plateau. Les bancs sont jetés dehors. Des agents de la police interdisent tout accès aux élèves et aux enseignants.
La famille du promoteur du complexe scolaire Matimanyi, explique que le bâtiment appartient à feu Jean Berckmans Mundyo Mwene Lusiba.
La Communauté des Eglises Chrétiennes en Afrique, la 40ème CECA, avait cédé l’immeuble, à ce défunt vice-président provincial de l’Eglise du Christ au Congo, ECC Sud-Kivu.
Plusieurs pasteurs avaient signé des procès verbaux pour ce faire.
D’après cette famille, quelques personnes se font passer pour les propriétaires.
Des ouvriers sont passés, ce mercredi 7 septembre, depuis vers 5 heures du matin, détruire les locaux et interdire l’accès dans l’immeuble.
Le dossier se trouverait au niveau de la cour de cassation.
Les élèves de Matimanyi ont barricadé et brûlé, hier mardi 6 septembre, des pneus sur la chaussée au niveau du Centre d’accueil protestant, CAP Nguba, au croisement des avenues Lumumba et du Plateau.
Et ce, pour exiger la reprise des activités au sein de leur établissement qui fait objet d’un contentieux juridique.
Cette école privée agréée existe depuis 2012. Elle compte environ 500 élèves répartis en cycle maternel, primaire, et secondaire.
Nos efforts pour entrer en contact avec l’autre camp qui revendique l’immeuble, ont été vains.
Ornella Kavungirwa