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Le bilan de deux jours de manifestations depuis le lundi 25 juillet contre la présence de la Mission des nations pour la stabilisation de la RDC, MONUSCO, s’élève à quinze morts. Il s’agit de trois casques bleus et douze civils dans les villes de Goma et de Butembo.

Ces statistiques ressortent de la conférence de presse que le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, et le représentant spécial adjoint du secrétaire général des nations unies en charge des opérations, Khassim Diagn, viennent d’animer à Kinshasa.

Selon le baromètre sécuritaire du Kivu, au moins 6 manifestants ont été tués, hier mardi 26 juillet, à Goma. Il rapporte la mort d’au moins 8 manifestants et de 3 membres de la MONUSCO, le même mardi, dans la ville de Butembo. La mission onusienne précise qu’il s’agit d’un casque bleu et de deux membres de la police des nations unies. Exactement deux Indiens et un Marocain.

Le communiqué de la MONUSCO renseigne que les manifestants ont arraché violemment des armes aux éléments de la Police nationale congolaise, PNC, et ont tiré à bout pourtant sur ses forces de maintien de la paix.  Le baromètre sécuritaire du Kivu est un projet que Human rights watch et le Groupe d’études sur le Congo viennent de mettre sur pied.

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le  lieutenant-général Constant Ndima,  vient  d’appeler la population au calme après deux jours   d’intenses manifestations dans les villes de Goma et de Butembo,  pour réclamer le départ de la MONUSCO accusée d’inefficacité dans la restauration de la paix dans l’Est de la RDC.

Le général Ndima interdit toute manifestation publique et condamne les actes de pillage et de vandalisme dans les installations de la mission de l’ONU. Il appelle la police et l’armée à imposer l’ordre.  C’est au cours d’un point de presse tenu à Beni où ce gouverneur militaire séjourne.

Ornella Kavungirwa

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