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Le test coutumier doit être annulé, vite et bien, dans les meilleurs délais. Le Groupe d’Alerte Précoce dénonce, avec la dernière énergie, la féminisation de la sorcellerie dans le groupement de Kalonge. C’est dans un communiqué de presse publié le dimanche 29 mai, avant-hier, à Kalonge.

D’après la présidente du Groupe d’alerte précoce, GAP Kalonge, Justine Zawadi, certaines femmes sont tuées en plein jour, sans procès ni jugement.

Les auteurs de ces crimes de masse, dits jugements populaires, sont souvent connus. Certains sont arrêtés par la police locale. Ils passent tout au plus deux semaines dans les cahots. Et après, ces présumés auteurs des crimes reviennent en hommes libres dans les villages.

Le GAP Kalonge demande, à l’Etat congolais et ses partenaires, d’organiser des séances d’échanges avec les gardiens des coutumes, les propriétaires des chambres des prières, et les féticheurs. Et cela, en vue de faire passer des messages qui promeuvent la paix et la cohésion sociale.

L’Etat devrait aussi vulgariser l’édit portant interdiction de la justice populaire sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu.

Le ministre provincial de l’Intérieur devrait par ailleurs procéder à l’annulation du test coutumier. La population à Kalonge doute des résultats de ce test.

Les pauvres femmes accusées de sorcellerie sont rançonnées dans ces rites traditionnels.

Gertrude Shabani

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