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Ceux qui diffusent ou laissent passer des propos outrageants contre les autorités. Le gouvernement du Sud-Kivu menace de fermer les médias qui ne seront jugés non en règle.

L’autorité provinciale n’agit pas par des paroles mais par des actes. Echanges entre un conseiller du ministre provincial et le président de l’Union nationale de la presse du Congo, Unpc Sud-Kivu.

C’était hier mardi 3 mai, dans la salle Aquarius à la Botte dans la commune d’Ibanda, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.

Le conseiller auprès du  ministre provincial, Richard Cirhuza,  déclare, dans son mot de circonstance, que certains médias diffusent ou laissent passer  des propos outrageants envers les autorités.

D’après lui, dans son conseil des ministres du 8 avril dernier, le gouvernement provincial a pris d’effectuer le monitoring de tous les médias.

Le président provincial de l’Unpc, Darius Kitoka, réplique que la fermeture des médias serait perçue comme une nouvelle forme des restrictions.

Et cela, d’autant que l’autorité publique n’accompagne ni la création, ni le développement des médias.

La presse peut travailler sous le régime d’un Etat de droit sans elle.

Il faut que les médias se conforment au droit.

Le président de l’UNPC Sud-Kivu demande aux journalistes de ne pas paniquer, mais de se mettre en règle.

Gertrude

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