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Conversations bruyantes entre jeunes sur fond des clapotis des eaux du lac Kivu.   Une vingtaine de  curieuses cages flottent,  sont parsemées, mieux installées, dans le lac Kivu entre les avenues Saio et Nyofu de la commune d’Ibanda.

Des jeunes s’embarquent dans des pirogues,  quittent les rives du lac et vont visiter ces étranges installations dans l’eau. Ces garçons racontent être les gardiens, les surveillants et les gérants de ces petites fermes de poissons.

A les croire, au départ, 15 mille alevins sont déversés dans chaque cage. Ces alevins proviennent du territoire insulaire d’Idjwi et de Kamanyola dans le territoire de Walungu. D’autres viennent du Rwanda.

Les aliments de ces poissons proviennent de Kampala en Uganda. 8 mois après leur implantation, la plupart des alevins croissent et deviennent des poissons.

Les poissons de 500 grammes coûtent 4,5 dollars, soit 9 mille francs congolais, la pièce.  Un poisson de 1 kilogramme vaut 5 dollars ou 10 mille francs congolais.

Ces adolescents révèlent gérer 5 cages de poissons pour leurs patrons, qui ont l’Institut international de l’agriculture tropicale, IITA, et le Fonds de promotion de l’industrie, FPI.

La quinzaine d’autres cages appartiennent à des privés, des individus ou des associations. Ces jeunes fermiers des poissons révèlent toucher, chacun, un salaire de moins de 100 dollars par mois.

La plupart proviennent des villages riverains du lac Kivu. Selon eux, investir dans l’aquaculture, l’élevage des poissons, est une bonne affaire.

Ça demande cependant beaucoup de moyens et de patience.

Ornella Kavungirwa

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