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Un petit tour, le matin de ce jeudi 10 mars 2022,  le long de routes de quelques avenues et rues de la commune d’Ibanda. Les odeurs des urines se font sentir à quelques endroits.

En moins de 30 minutes, environ 10 personnes, dont 5 conducteurs des motos et 2 dames, s’éclipsent de la route Kibombo, montent sur le terrain de football de l’ISP, devant le campement du contingent militaire de la MONUSCO.

Ils urinent discrètement dans un coin qui dégage des odeurs nauséabondes et attirent des nuées des mouches.

Les piétons se bouchent les narines et accélèrent les pas.

Vers la place de la paix, quelques vendeurs et acheteurs   déchargent leurs urines dans les escaliers  jouxtant la Société Kotecha et reliant le boulevard Lumumba aux galeries commerciales dites Chez Baba Ciganzi sur l’avenue Kibombo. Fréquence du déversoir, 2 services ou personnes en moins de 25 minutes.

Plus loin du plateau dit de la poste vers Nguba, au croisement de la route menant vers Muhumba celle donnant vers les avenues du lac et du plateau, même scénario.

En moins de 20 minutes, 5 personnes dépassent les cambistes changeurs des monnaies et se cachent devant un gros arbre, pour se soulager.

Ces phénomènes d’inconvenances physiologiques et d’éventuelles infractions d’atteinte à pudeur seraient les conséquences du manque des toilettes publiques dans la ville de Bukavu.

L’administration a construit des toilettes publiques vers l’assemblée provinciale à La Botte. Des policiers logent et occupent ces lieux d’aisance.

Un député national a fait de même sur l’avenue du plateau à Nguba. Des jeunes logent actuellement ces toilettes publiques, selon eux, de leur élu.

Patrick Mulemaza

Stagiaire.

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