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La véracité sur l’exploitation des minerais se connaîtra tôt ou tard. C’est ce que pensent certains acteurs sociaux qui observent de près la situation depuis un temps dans la chefferie de Wamuzimu, en territoire de Mwenga.

La vérité sur l’exploitation illégale de minerais en territoire de Mwenga se découvre petit à petit.

Ce, après l’arrestation de deux sujets chinois ce 13 janvier 2022. Leur capture a eu lieu à Kasika. ‘’Manu militari’’, ils sont acheminés à la prison centrale de Mwenga.

Cela fait suite au soulèvement populaire observé dans le village Matebo à Kitumba dans la chefferie de Wamuzimu.

Venus de la ville de Bukavu, ces chinois se sont retrouvés dans cette partie de l’Urega. L’objectif était de récupérer leurs matériels servant à l’exploitation des minerais dans ce recoin du Sud Kivu.

Leur présence à cet endroit n’a pas plu aux victimes de 12 sites miniers exploités illicitement dernièrement dans leur chefferie.

Ainsi, certains exploitants et membres des coopératives minières ont  alerté le substitut du procureur de la République près le tribunal de paix de Mwenga.

L’autorité judiciaire a ordonné que ces chinois soient arrêtés en attendant qu’on sache la raison véritable de leur présence à Kitumba.

Ces scénarios se passent du moment que les activités d’exploitation minière soient suspendues par le gouvernement Congolais.

Pendant ce temps, d’autres engins appartenant aux exploitants chinois restent stockés dans les villages Matebo à Kitumba et à Kitutu Legeza.

« Ils sont gardés conjointement par des acteurs de la société civile, des agents du service judiciaire et autres opérateurs miniers se trouvant dans la zone » indique Hilaire Isombya, président du cadre de concertation de la société civile de Mwenga ajoutant que les chinois qui ont réussi à évader à Kitutu ont été arrêtés au niveau de Kasika.

Après leur incarcération dans la prison de Mwenga, ils ont été acheminés à Bukavu l’avant-midi du vendredi 14 janvier 2022.

C’était sur ordre de l’autorité provinciale et du substitut du procureur de la république.

Toutefois, le cadre de concertation de la société civile du territoire de Mwenga a le regret de constater que la première personne à pouvoir dénoncer et arrêter ces sujets chinois en territoire de Mwenga soit victime des menaces.

Ces intimidations viendraient de sa hiérarchie ainsi que de certains députés élus de Mwenga. Ces derniers sont pointés d’être en connivence avec certains Chinois qui exploitent illégalement des matières précieuses.

Leur objectif est de piller les ressources naturelles du territoire de Mwenga.

Chose que ces acteurs sociaux dénoncent avec leur dernière énergie. Le responsable de ce cadre de concertation invite la population des 12 sites miniers où l’on exploite illicitement des minerais  d’être vigilante.

« Ne vous laissez pas faire », appelle-t-il en recommandant que des victimes obtiennent réparation avant d’être indemnisés.

Selon les membres des coopératives minières, « une parole de vérité pèse plus que le monde entier ». A dire la vérité sur les mines à Mwenga, on perd l’amitié avec les chinois se disent-ils.

  • Christian Kika

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