Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu dit avoir pris toutes les précautions pour que l’appel à la ville morte annoncé le 28 décembre, se déroule sans incident. C’est ce que précise le pasteur Mizo Makombe Kabare, rapporteur de cette structure citoyenne.
Au cours d’une interview de ce jeudi 23 décembre, Janvier Mizo Kabare rappelle que la société civile du Sud-Kivu projette une ville morte le mardi 28 décembre. Et ce, sur toute l’étendue de la province.
Selon lui, toutes les dispositions sont prises pour que les dérapages ne soient enregistrés. C’est entre autres la sensibilisation de la population à travers les médias, les églises et les mosquées, la collaboration avec les forces de l’ordre et l’éducation des animateurs des partis politiques.
Le rapporteur de la société civile rappelle que, l’appel à la ville morte signifie qu’aucune activité ne doit être organisée à la date du 28 décembre.
Les activités champêtres, commerciales et toute autre forme d’activités doivent être aux arrêts. Les habitants sont appelés à rester à la maison.
Pour rappel, hier mardi 22 décembre, la société civile a tenu une conférence de presse dans laquelle, il a été demandé à la population du Sud-Kivu d’observer une ville morte le 28 décembre.
Cet appel, consiste à exprimer leur désaccord aux éventuels accords qui permettraient l’arrivée des policiers rwandais sur le sol congolais.
Christian Kika