Des révélations dans les mines !

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« Yellow water resources sarl », une compagnie chinoise n’a jamais œuvré à Mukera dans le territoire de Fizi. C’est l’avis des responsables de cette entreprise minière. Il intervient après la diffusion de la nouvelle émanant d’une lettre du chef de bureau minier et chef d’antenne de Fizi-Uvira et du rapport d’enquête des députés provinciaux dont la rédaction dispose des copies, annonçant également la métamorphose de celle-ci. Que devons-nous retenir à présent ?

Selon les responsables de Yellow Water Ressources, il n’y a jamais eu une quelconque transformation ou fusion de cette entreprise avec une autre société. En date du 21 mars 2021, Yellow water Resources avait sollicité l’assistance et l’encadrement du Service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, Saemape en tant que cosignataire du partenariat avec Comilu, pour l’évacuation de ses équipements au départ du site de Mitobo.

A travers des sources présentes à Mwenga, la rédaction du souverain libre apprend que ‘’Beyond mining sarl’’ a bénéficié par contre, des négociations faites par ‘’Yellow water resources sarl’’ en son temps avec la coopérative dénommée Comidi car YWR n’a pas pu trouver nécessaire de travailler dans cette contrée.

Motif à la base de la vente de ses biens à ‘’Beyond mining’’. C’était moyennant la remise d’une somme d’argent comme c’est le cas pour toute transaction faite entre entreprises, souligne notre source.

Pendant ce temps, ‘’Saemape’’, un service de l’Etat aurait approuvé tous les contrats conclus entre les sociétés minières citées dans le rapport d’enquête rédigé par les élus du territoire de Mwenga et les coopératives locales.

YWR sarl avait plutôt travaillé avec la coopérative Comilu et non pas avec la coopérative Lutonde comme il a été publié dans le journal le souverain libre sur base du rapport d’enquête des députés. Entre-temps, le 26 janvier 2021, le Saemape avait demandé à YWR de formaliser ses activités avec la Comilu. D’après le Saemape, la coopérative Lutonde travaille avec la société Groupe Cristal sur le site de Sugulu.

Aucune métamorphose n’a été opérée selon les agents de YWR ?

Yellow avait quitté Mitobo dans le territoire de Mwenga depuis mars 2021. « C’était suite à des pressions et menaces requérants de la société Orc et aussi la coopérative Comilu qui y œuvraient irrégulièrement » indique Mr Bienfait Milali, géologue au sein de cette entreprise. Ce que dément un agent de cette société aurifère.

 

Dans une correspondance  du 22 mars 2021, Yellow W R a résilié le partenariat avec la coopérative minière Comilu.

Les raisons avancées sont entre autres que le Comilu n’a pas pu obtenir un protocole d’accord avec la société Kamituga Mining, le site de Mitobo, indiqué par la Coopérative minière a œuvré sur base des informations erronées. Ainsi, ces deux aspects ne​​ favorisent pas un climat de paix et de sécurité, facteurs indispensables à tout investissement.

Selon Milali, son entreprise ne devrait pas être suspendue par un arrêté provincial pris par le gouverneur de province en date du 20 août 2021.

Il indique que la concession de Yellow est de 20 carrés miniers. Elle est à cheval entre la chefferie de Lwindi et celle de  Ngweshe/Tubimbi, à 100 km de ces cinq autres sociétés minières chinoises opérant  dans la chefferie de Wamuzimu en territoire  de Mwenga et non à Mukera dans le territoire de Fizi ?

D’après nos informations, elle est une société américaine, respectueuse des lois congolaises. « Elle œuvre avec une machinerie et technologie de pointe et soucieuse d’aider la communauté locale et de couvrir les puits chaque fois après excavation afin de protéger l’environnement et les agriculteurs peuvent à nouveau réutiliser leurs terres », confirme le géologue Milali.

Cependant, le Saemape indique dans son rapport de mission effectué à Kamituga et ses environs, du 8 au 14 juin 2021 que des sociétés chinoises se camouflent derrière les coopératives minières pour bien piller le sous-sol de Wamuzimu, sans y laisser grand-chose. Est-il que Yellow n’est pas cité dans ce rapport indiquant que d’autres sociétés utilisent des militaires pour intimider et freiner  toute tentative de réclamation des droits par la communauté locale. Il y a toujours des fausses promesses.

Il ajoute que Yellow water resources sarl a demandé un permis de recherche. Celui-ci lui aurait été accordé en janvier 2021.

C’était pendant qu’elle attendait le processus d’obtention de son certificat de début de travail. Entre-temps, elle a commencé à aider la population locale en raccommodant la route et les ponts sur 10 km du mois de mars à juillet 2021.

De fil en aiguille, cette organisation remarque que l’administration gouvernementale est extrêmement lente à devoir fournir tous les documents de travail.

Ce qui pourrait créer un énorme problème pour des potentiels investisseurs. Ainsi, le gouvernement ne tire aucun revenu de ses ressources, donc les gens continuent à souffrir.

YWR a débuté en juillet ses activités

Yellow water resources sarl avait commencé  l’exploration à partir du mois de juillet 2021. Selon un de ses agents, en un mois et demi avant la suspension des activités, elle a utilisé une bonne technologie pour parfaire les travaux de recherche et les machines ont été utilisées pour construire la route au bénéfice la communauté locale.

Environ 30 travailleurs congolais ont perdu leur emploi à cause de cette suspension. Plusieurs entreprises locales en partenariat avec YWR ont également perdu leurs contrats de sous-traitance. Ce qui constitue un manque à gagner la conséquence étant la perte des impôts et taxes en faveur du trésor public congolais.

Cette société déplore une grande perte subie ces derniers mois à cause de cet arrêt brusque d’activités.

Une situation qui peut décourager d’autres investisseurs à opérer au Sud Kivu. Cela occasionne également la souffrance dans le chef des compatriotes congolais qui ont perdu leur emploi.

Leurs familles restent abandonnées à leur triste sort actuellement. La société demande aux autorités de reconnaître que  Yellow water resources sarl est différente des autres entreprises suspendues et sollicite d’être réhabilitée le plus rapidement possible dans ses droits afin que ces citoyens congolais puissent reprendre leurs emplois afin de subvenir aux besoins familiaux.

 

  • Egide Kitumaini

 

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