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Les fêtes de fin d’année sont vécues autrement en cette période. A quelques jours de la célébration des fêtes de Noël et de Nouvel An, quelques parents de Bukavu gémissent et transforment leurs soucis en plaintes. Des plaintes exprimées mais sans réponse valable.

 Cette opinion se vérifie à travers plusieurs aspects. Cette fois, aucune précipitation dans les magasins. Aucun engouement devant les boutiques aux abords des grandes artères de Bukavu. Plusieurs personnes exerçant le petit commerce se plaignent de la quasi absence des clients au sein de leur boutique.

Depuis quelques jours, les décorations en termes de sapins de Noël sont disponibles à l’entrée des certains magasins, restaurants et boutiques. Ces arbres ornés à la célébration de Noel s’entassent qu’être vendu comme des petits pains.

« En cette période, nous encaissons de l’argent vis-à-vis de la vente des ornements des fêtes de Noël et de bonne année mais, on se demande qu’est-ce qui se passe dans la ville », se désole Jocelyne M, la trentaine.

La vente de ces sapins est devenue une tradition. Ils sont déjà décorés douze jours avant Noël. L’objectif pour certaines familles  à travers ces festivités est de pouvoir rassembler ses membres autour d’une ambiance de partage, d’introspection et d’union familiale.

Certaines familles moins nanties choisissent un sapin naturel. « Pour moi, le naturel est très beau, surtout le soir du réveillon », explique avec fierté Patricia Bahati, journaliste et amatrice du beau !

Si certaines familles s’offrent ce luxe, d’autres non. Cela est perceptible à travers différents marchés de Bukavu où l’ambiance festive reste encore timide à la veille des fêtes.

Plusieurs autres opérateurs économiques se plaignent de leur stock qui ne bouge pas. En effet, la crise secoue le budget de plusieurs familles. Nombreuses viennent d’ailleurs de payer les frais scolaire en faveur de leurs enfants.

La conjoncture économique actuelle pèse sur les finances de différentes régions. Ce qui est différent des années antérieures.

Dans les centres commerciaux aux alentours des bureaux de la Regideso par exemple, où règne traditionnellement une grande ambiance de vente des habits, souliers usagers et cadeaux de fin d’année dès fin novembre et début décembre, les clients sont moins nombreux. Même les articles soldés ne sont pas vendus curieusement.

Même constat dans les magasins d’habillement où les tenanciers évoquent un mois de décembre très difficile. Le contexte sécuritaire, serait également à la base de cette problématique dans ce sens que des activités liées à l’exploitation minière sont suspendues dans différents coins de la province du Sud Kivu.

Contrairement aux années précédentes pendant lesquelles les habitants des milieux ruraux débarquent à Bukavu pour s’approvisionner en vivres et non vivres. De fil en aiguille, plusieurs consommateurs s’apprêtent à passer des fêtes moins fastes que d’habitude. Certains chrétiens espèrent toutefois que le prince de la paix qui va naître et l’année nouvelle 2022 vont apporter espoir et bonheur au peuple congolais.

  • Claudine Lumvi.

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