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L’union nationale de la presse du Congo, Unpc, section du Sud-Kivu annonce une marche pacifique pour ce vendredi 10 décembre 2021. L’objectif est de dénoncer la barbarie policière don la plupart de ses sociétaires ont été victime.

 Dans un point de presse tenu ce jeudi 9 décembre, Darius Kitoka, président sectionnaire de l’Unpc Sud-Kivu se dit choqué par la barbarie orchestrée contre les journalistes. C’était lors de la plénière consacrée au vote de motion de censure en défaveur du gouverneur Théo Ngwabije Kasi.

Au regard de cette atteinte grave de plus  portée à la liberté de la presse, le responsable de la corporation des journalistes au Sud Kivu  rappelle que le Sud Kivu dispose d’un édit provincial portant protection des journalistes et défenseurs des droits humains. Cependant, il est inadmissible qu’ils continuent à faire objet d’une intolérance qui viole leur liberté d’informer l’opinion et ou d’être la cible dans l’exercice de leur travail.

Kitoka indique que certaines victimes poursuivent des soins ambulatoires. Ce, après la garantie de prise en charge par les institutions provinciales.

En date du 2 décembre, alors que le bureau définitif de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu s’apprêtait à organiser la plénière consacrant l’examen du vote de la motion de censure contre le Ngwabidje et son gouvernement, des faits se sont produit dans le parage.

Pendant ce temps, des éléments de la police nationale interdisaient aux journalistes  l’accès dans la salle de plénière. Comme cela ne suffisait, ils ont tiré des balles pour les disperser.  Plusieurs d’entre eux ont été fouettés et d’autres blessés.

Face à cette situation, Darius Kitoka fait savoir que cette manifestation est une occasion pour rappeler aux forces de l’ordre, leur mission : celle de protéger les citoyens ainsi que leurs biens.

Ce professionnel de médias invite tous les journalistes du Sud-Kivu à participer à cette manifestation. Ils doivent tous être en tenue de couleur noire.

Cette manifestation va commencer à partir de 9h00. Elle partira de l’hôtel de poste en passant par la DGI, Sonas, place de la paix jusqu’au cabinet du gouverneur où un mémorandum sera lu et remis à l’autorité provinciale.

Quelques organisations de défense des droits humains qui accompagnent les journalistes vont prendre part à cette manifestation. Elle coïncide avec la date de la clôture des 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et basées sur le genre.

Le point de presse a été tenu dans la  salle des réunions de la centrale de monitoring située dans l’enclos de la radio Maendeleo, sur avenue Kibombo en commune d’Ibanda.

  • Christian Kika

 

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