Bukavu est mis sous feu, chaque jour ou nuit, de 21 heures à 5 heures du matin, jusqu’à nouvel ordre. Le conseil des ministres provinciaux vient d’en décider ainsi pendant le week-end lorsqu’il examinait la situation sécuritaire de la ville.
D’après des sources proches du gouvernement provincial, la situation sécuritaire reste relativement calme mais quelque peu fragile. L’armée et la police continuent à effectuer des patrouilles à travers la ville.
Des postes de contrôle sont érigés un peu partout, sur aux grands carrefours et sur les artères principales de Bukavu. La surveillance militaire est aussi renforcée dans les périphéries de la ville. C’est notamment sur les axes Walungu, Kavumu et Nyangezi.
Les pièces d’identité sont exigées et les véhicules contrôlés aux entrées et sorties de Bukavu. D’aucuns saluent ces opérations de contrôle.
Cependant, ils dénoncent une certaine forme de rançonnement. Certains patrouilleurs demandent ou exigent de l’argent aux passagers et aux responsables de véhicules en lieu et place d’une fouille systématique.
Trésor Ilanga
