Cette situation expose les femmes et jeunes filles au viol et autres violences physiques pendant la quête de cette denrée qui devient si rare dans une partie de la ville ce dernier temps.

Cette catégorie de personne est confrontée également à d’autres dangers. Elle est exposée au kidnapping, à des scènes de bagarre, Conséquences : nombreuses s’en sortent avec des coups et blessures de la part des gangsters. « Très tôt, quelques filles étaient mordues par des chiens pendant qu’elles allaient chercher de l’eau à Funu », raconte une habitante de Kalere B, au quartier Cimpunda dans la commune de Kadutu.

Cette situation est inimaginable avec le potentiel en eau que regorge la République Démocratique du Congo.
Par ailleurs, la quête de l’eau demeure un calvaire pour certains habitants de la commune de Kadutu.

Quelques ménages passent plus de 4 jours sans une seule goutte d’eau qui coule de leurs robinets. Actuellement plusieurs avenues des quartiers comme Kasali, Buholo et camp cinéma sont concernées.

Puiser de l’eau potable n’est plus une affaire des femmes dans certaines entités de Kadutu. Des hommes et jeunes garçons se réveillent très tôt pour aller puiser de l’eau. 

Ils sont obligés de parcourir des longs trajets pour chercher ce produit utile à la santé, à l’hygiène et à l’assainissement. Pendant ce temps, des vendeurs d’eau en profite et augmentent le prix qui revient à un bidon, comme qui dirait le malheur des uns, le bonheur des autres.

La demande est supérieure à l’offre. Par conséquent, le prix augmente.Un bidon de 100FC se négocie présentement entre 200fc et 400FC. Les points d’eau situés dans la commune de Kadutu à travers lesquels on peut s’en procurer gratuitement sont la source Kaduru, terrain de Funu ou pas à pas réhabilité récemment par Didier Okito et Jean-Claude Kibala.

Certains relais communautaires appellent la régie d’exploitation d’eau, regideso à faire tout son mieux afin que son slogan désignant l’eau comme étant source de toute vie le demeure éternellement.

Ornella Kavungirwa