Uvira : les activités commerciales tournent au ralenti.

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Des jeunes contestent la probable intronisation d’un chef de groupement dans les hauts plateaux. Le gouvernement provincial dit ne rien connaître d’une telle nomination.

Deuxième jour, ce vendredi 10 septembre à Uvira, des manifestations contre la désignation d’un membre de la communauté Banyamulenge à la tête du groupement de Bijombo.

Les routes restent barricadées dans la partie sud de la ville. La circulation est plutôt timide mais opérationnelle  au centre, à Mulongwe. Les maisons commerciales continuent à fermer leurs portes. Les gagne-petit étalent leurs marchandises et bricoles aux abords des routes. Les bureaux administratifs ouvrent et les véhicules roulent à Kimanga.

Le gros des manifestants, apparemment proches du pouvoir coutumier des Bavira, barricadent la route nationale numéro 5, depuis le monument de Kimanga en allant vers Kalimabenge.

C’est depuis hier jeudi 9 septembre que des jeunes de la communauté des Bavira manifestent contre une probable intronisation de Furaha Sebasonera de la communauté Banyamulenge comme chef de groupement de Bijombo dans les Hauts-Plateaux d’Uvira.

Dans un communiqué officiel de la cellule de communication du Gouvernorat de la Province du Sud-Kivu, les autorités affirment que pour le moment, aucun chef de groupement n’a été nommé à Bijombo.

D’après le communiqué, Ni le Gouverneur ni le Ministre provincial de l’intérieur n’a signé un quelconque arrêté portant nomination ou intronisation d’un chef de cette entité.

Christian Kika

Jérémie Kuhima

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