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Il faudrait une caisse de solidarité en faveur des survivantes des violences sexuelles et une loi pour la protection des victimes, témoins et défenseurs des droits humains

L’accès à la justice des survivantes des violences sexuelles et l’opportunité d’une loi spécifique pour leur protection,  ont été au centre des échanges de ce vendredi 20 août à l’hôtel Elisabeth, sur l’avenue Kalehe dans la commune d’Ibanda.

Tel est le thème de l’atelier d’échanges  qui s’est déroulé dans la grande salle de l’hôtel Elisabeth en commune d’Ibanda, ce vendredi 20 août 2021.

La coordonnatrice de la clinique juridique, Fondation Panzi, Aline Bahati , a tracé le contexte de l’accès des survivantes des violences sexuelles à la justice au Sud-Kivu.

Pour elle, les survivantes font face à plusieurs obstacles pour accéder à la justice.

« On admet aujourd’hui que les viols contre les femmes en Rdc ont été utilisés comme arme de guerre. Dans leur quête de justice, les femmes et les survivantes des victimes sexuelles sont butées à des obstacles qui sont culturelles », a-t-elle dit

D’après Aline Bahati,  l’Etat devrait s’impliquer dans la problématique. Le pouvoir devrait réfléchir  sur la mise en place d’une caisse de réparation des victimes des violences sexuelles et d’un programme de protection des victimes, témoins et même des défenseurs des droits humains.

Des magistrats, policiers et députés sont montés à la chaire pour exposer les problèmes et les défis rencontrés par rapport des survivantes des violences sexuelles à la justice.

Ces activités entrent dans le cadre du projet « Canada Monde : la voix des femmes et filles ».

C’est un projet de l’organisation internationale, Journalistes des droits humains, Jdh,  en partenariat avec l’Ecole technique de journalisme, Etj, l’Association des femmes des médias, Afem, et la Clinique Juridique de la Fondation Panzi.

Rachel Fadhili

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