Bukavu : les journalistes apprennent la couverture médiatique sensible au genre
Les femmes devraient s’impliquer dans le processus électoral et construire une synergie autour de l’intérêt de la femme, sinon la parité constitutionnelle reste une simple loi et un slogan creux. Les médias de Bukavu l’apprennent dans un atelier des journalistes des droits humains.
L’organisation internationale Journalist for human rights en anglais, Jhr, ou Journalistes pour les droits humains en français, et l’Ecole technique de journalisme, Etj, viennent de former une vingtaine de journalistes de la ville.
C’était ce mardi 10 août, à l’Institut supérieur de journalisme et communication, Isjc, sur l’avenue Lumumba à Nyawera dans la commune d’Ibanda.
Le thème portait entre autres sur la couverture médiatique sensible au genre, la problématique de la participation de la femme dans la vie publique et politique, les élémentaires sur les violences sexuelles basées sur le genre.
Le coordonnateur de Jdh, Prince Murhula, veut faire le suivi de l’atelier de mars 2021 sur le reportage sur deux aspects.
Primo, en vue de contribuer à la participation des femmes dans gestion de la chose publique. Secundo, en vue d’intégrer le genre dans la vue courante.
La coordinatrice des projets Jdh, Lucie Ngusi, recommande de motiver les femmes à s’impliquer dans le processus électoral et de construire une synergie autour de l’intérêt de la femme.
L’atelier de formation a commencé à 9 heures et se termine vers 18 heures.
65 journalistes font partie du réseau des journalistes des droits humains, à Bukavu et à Kinshasa.
Rachel Fadhili
