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Recrudescence des attaques des maisons,  des braquages des véhicules, des assassinats des personnes et des kidnappings des enfants au Sud-Kivu. Des armes légères incontrôlées se retrouvent dans des mauvaises mains.

Plusieurs pays célèbrent, ce vendredi 9 juillet, la journée internationale  de la destruction des armes légères.

C’est entre autres l’occasion de rappeler le danger que pose la circulation illicite et non contrôlée des armes à feu au sein de la population.

La province du Sud-Kivu et la ville de Bukavu font face à des attaques armées, à des braquages et des kidnappings, dans lesquels des armes légères sont souvent utilisées.

Selon le rapporteur  du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, Janvier Mizo Kabare, la population devrait être sensibilisée à dénicher les malfrats détenteurs des armes légères.

Les dirigeants devraient mener des enquêtes sérieuses pour mettre fin à la circulation illicite et non contrôlée des armes.

Le gouvernement central devrait avoir plus d’informations pour mettre fin à ce phénomène.

D’après des sources proches de cette structure citoyenne, les jeunes de la ville d’Uvira viennent de ramasser deux armes AK 47, des kalachnikov, et cinq chargeurs garnis des munitions dans un champ dans le groupement de  Katala.

Ils ont remis, hier jeudi 8 juillet, ces effets militaires aux Forces armées de la République Démocratique du Congo, les  FARDC, l’armée gouvernementale.

Le même jeudi d’hier à Minembwe, la cour militaire du Sud-Kivu a condamné un officier supérieur des  FARDC à deux ans de prison pour perte d’armes et munitions.

Les forces de sécurité des Etats perdent chaque année plusieurs centaines de milliers d’armes.

Et en moyenne, environ un million d’armes sont perdues ou volées chaque année.

Dans des mauvaises mains, les armes non réglementées sont utilisées pour commettre des crimes partout dans le monde.

C’est en 2011 que les Nations unies ont lancé la journée internationale de la destruction des armes légères.

Christian

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