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La route de l’avenue industrielle devient sèche et poussiéreuse. Les autorités semblent jouer la fable de la cigale et de la fourmi. Elles ne profitent pas de la saison sèche pour réhabiliter tant soit peu la voirie urbaine.


En tout temps, les piétons clopinent pour marcher et les véhicules risquent des accidents pour circuler.
Non loin de la Confédération monde des artisans, CMA, et à côté de l’entrepôt de la société Bralima, les nids de poules deviennent des trous d’éléphants.


Les conducteurs des véhicules éprouvent d’énormes difficultés pour se dépasser dans les deux sens inverses.


Un peu plus haut, au niveau de la bifurcation ou rond-point, lycée Wima et entrée Kaduru sur la route qui mène vers l’ancienne coopérative, c’est le même calvaire.


La dégradation de la voirie de chez kibonge vers le marché central à Nyamugo et de la route ONL – Genda semble le cadet des soucis des autorités.
Les sociétés civiles urbaines et communales menacent d’amorcer des actions citoyennes de grande envergure.


Les contribuables payent la taxe voirie mais la voirie en soi n’est pas réhabilitée.
L’Office de la voirie et drainage, OVD, affirme manquer des moyens financiers.
La province du Sud-Kivu est gouvernée autrement.


Les riverains de ces routes s’adonnent à la limite de leurs moyens aux travaux communautaires dits Salongo pour sauver ce qui peut l’être mais sans succès.


La saison sèche est idéale pour lancer ou relancer les chantiers de la réhabilitation de la voirie urbaine à Bukavu.


La cigale chante pendant tout l’été mais la fourmi travaille et pense à l’hiver.


Trésor Ilanga

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