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La société civile du Sud-Kivu célèbre, hier lundi 3 mai, de façon utile et de la plus belle manière, la journée mondiale de la liberté de la presse.

Elle institue le prix Solange Lusiku et Serge Maheshe pour inciter  les journalistes  de la province du Sud-Kivu à la culture de l’excellence dans l’exercice de leur profession.

Le concours du  prix sera semestriel.

La première édition sera couronnée en décembre 2021. Les lauréats se distinguent par l’écriture des articles et la réalisation des reportages audiovisuels sur des sujets innovants.

Le président du bureau de la coordination de la société civile du Sud-Kivu, Adrien Zawadi déplore le fait que certains journalistes se limitent aux aspects événementiels.

D’après lui, les journalistes doivent prendre courage pour révéler au grand jour les scandales  dans la gestion quotidienne de la cité, dénoncer les inégalités, soulever  les problèmes liés à l’autonomisation de la femme, au respect des droits humains, à la paix et la gestion de l’environnement.

Pour mémoire, Solange Lusiku était une femme brave, une journaliste indépendante qui s’est distinguée à travers sa plume en République Démocratique du Congo.

Le monde reconnaissait ses capacités à défendre les droits des femmes et la démocratie.

Pour la feue éditrice du journal Le Souverain Libre, Solange Lusiku et succession professionnelle, la liberté de la presse est un droit et non pas un cadeau du politicien.

Serge Maheshe, quant à lui, était un journaliste courageux qui travaillait  dans la presse audio.

Il est décédé arme à la main, sauvagement assassiné dans l’exercice de ses fonctions.

Il dénonçait les violations des droits humains à travers son micro à Radio Okapi.·      

  Egide Kitumaini

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