Le président de la république Félix Tshisekedi a nommé, lundi 15 février, le premier ministre de l’ère de l’Union sacrée de la nation, en la personne de Jean Michel Sama Lukonde.
Ce successeur de Sylvestre Ilunga Ilunkamba est un Katangais de 43 ans, dernier président directeur général, Pdg de la Gécamines, membre du parti avenir du Congo, Aco.
Il avait démissionné du gouvernement national pour protester contre le troisième mandat présidentiel de Joseph Kabila.
Des centaines, si pas des milliers des messages publiés sur les réseaux sociaux vantent et félicitent la nomination de Jean Michel Sama à la primature.
Cependant, le Sud-Kivu attend voir ce jeune concrétiser ses toutes premières promesses de paix, de pain et de la craie.
Sur le plan sécuritaire, les hauts plateaux tiennent la rampe de l’actualité. Les groupes armés ressurgissent dans les milieux ruraux. Il y en a des nationaux et des étrangers.
Les centres urbains ne sont pas des oasis de paix. Bukavu ne dort pas sur ses deux oreilles. Pis encore, les braquages commencent à être commis en pleine journée et à des points de grand rassemblement.
Le chef-lieu du Sud Kivu est coupé des territoires et de toute l’arrière province. Les routes nationales numéros 2, 3 et 5 sont dans un état piteux.
La rentrée du deuxième trimestre sur le plan scolaire vient d’être fixée au lundi 22 février. Des enseignants disent attendre le calendrier scolaire révisé et réaménagé. Il y a du brouillard partout.
Le Sud Kivu continue à attendre du premier ministre Jean Michel Sama, la lumière de la paix, du pain et de la craie.
· Claudine Lumvi