0 4 minutes 3 ans

Une centaine d’organisations œuvrant dans le domaine de l’assainissement peine à rendre la ville propre. Depuis l’accession de Darius Sumuni au fauteuil de l’hôtel de ville de Bukavu, la difficulté de pouvoir rendre la cité propre demeure une plaie jugée incurable.

Les déchets ménagers et plastiques sont le lot quotidien de la populationDans plusieurs artères de Bukavu, des ordures jonchent la chaussée.

Dans différents marchés de la ville, la plupart de fois, des immondices ne sont pas dégagés avant qu’ils dégagent une odeur nauséabonde. Des mouchent s’invitent et y développent leurs larves.

De l’essence major Vangu au Rond-Point ISP, de la place Kibonge au carrefour en commune de Kadutu ou encore sur avenue industrielle comme au feu rouge, des ordures sont entassées et jetés en pêlemêle.

Il y a des avenues où les déjections sont visibles à ciel ouvert. Cette situation est consécutive à l’absence des décharges publiques dans la ville.

Une frange de la population de Bukavu avait salué l’avènement des organisations œuvrant dans le domaine de la promotion de l’assainissement. Ces structures sans but lucratif se comptent par centaine.

Malheureusement, l’impact n’est pas visible pratiquement dans les avenues et quartiers qui composent les trois communes de la capitale du Sud Kivu.

Un partenariat avec ces entreprises, avait été signé par la mairie de la ville. Il est dommage que des solutions ne soient pas trouvées actuellement et que les ordures posent un grand problème en ce qui concerne leur évacuation.

Là où le bât blesse, est qu’on remarque une absence criante des moyens financiers, matériels et logistiques, regrette un agent de la brigade d’assainissement travaillant pour le compte de la mairie.

D’après les statistiques, un chef de bureau de la coordination provinciale de l’environnement indique que la ville produit près de 900 tonnes de déchets par jour. Petro Baliwa explique cela par la démographie qui reste galopante.

Pour pallier ce problème, il faut nécessairement désengorger la ville. Certains responsables des organisations qui se chargent des opérations d’évacuation des déchets se plaignent de ne pas disposer d’un entreposage et d’un lieu de décharge publique.

« La seule décharge située au niveau de l’Elakat est saturée et ne permet plus aux déchets produit quotidiennement d’être recyclé et stocké », indique Mizo Kabare, président de la ligue des consommateurs au Sud Kivu. 

Bukavu compte une centaine d’organisations qui s’occupent de l’évacuation, de la gestion et du recyclage des ordures. A l’époque, elles avaient combattu Agruni Congo. Le motif était qu’elle était une organisation rwandaise qui travaillait au détriment de celles congolaises.

Certains ont liés cette réalité à la concurrence déloyale. Celle-ci fait que la marie a du mal sur la planche en ce qui concerne l’évacuation, la gestion et le recyclage des ordures.

·         Trésor Ilanga

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *