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Une mère de sept enfants meurt  des coups et blessures dont le père géniteur de sa progéniture est  l’auteur. L’acte de décès de cette femme est le fait d’avoir reproché à son époux d’entretenir des relations intimes avec sa petite sœur. Le  Don Juan paie trois chèvres et disparaît dans la nature. Les violences domestiques occasionnent 1,5 million de morts chaque année dans le monde.  Elles sont responsables d’environ 7 % des décès chez les dames.

Une maman meurt de suite des coups brutaux et blessures graves lui infligés par son conjoint. Le drame survient entre le samedi 7 et le dimanche 8 novembre autour de minuit au centre médical de Munanira dans le groupement de Mbinga Sud. L’unique faute ou l’acte de décès de cette femme est le fait d’avoir reproché à son époux d’entretenir des relations intimes avec sa petite sœur, la belle sœur du concerné.

 La mère meurt  et le père disparaît

La femme est passée copieusement à tabac depuis 17 heures jusqu’au-delà 23 heures, est répudiée saignante et se refugie chez son cousin qui l’achemine au centre de santé où elle rend l’âme. La famille de la défunte s’arment des bâtons, demandent que le présumé assassin leur soit livré pour être tué avant l’inhumation de sa fille. La police et des leaders sociaux interviennent et s’interposent. Le suspect paie trois chèvres mais il n’assiste pas à l’enterrement. Il prend la précaution de se volatiliser dans la nature. La défunte était âgée de 36 ans et mère de 7 enfants. Cette agricultrice était  mariée  à un monsieur âgé de 40 ans depuis 13 ans.

L’assassinat de cette dame est l’arbre qui cache la forêt. La police doit travailler avec les organisations non gouvernementales pour dénoncer des sordides arrangements à l’amiable pour mettre fin aux violences domestiques. Elles devraient remettre les présumés auteurs de ces actes dans les mains de la justice pour evraient remettre les présumés auteurs dans les mains de la justice pour que ces  derniers répondent de leurs actes.

Les violences domestiques affectent la santé

Le conseiller régional de la santé des femmes et des personnes âgées au bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique, Dr Khadidiatou Mbaye recommande aux agents de santé d’avoir une écoute active, une attitude privée et proposer un traitement adapté dans un cadre privé.

Dans certains pays de l’Afrique, la prévalence de la violence sexuelle varie de 3,4 à 29,5 % dans les périodes des conflits et post-conflits. 36 % des  femmes du continent continuent à subir des actes de violence physique ou sexuelle commis par un partenaire intime. Il en résulte des problèmes de santé physique, mentale ou sexuelle immédiats ou à long terme. Les violences domestiques occasionnent chaque année 1,5 million de morts. Elles sont responsables d’environ 7 % des décès chez les dames.

Claudine Lumvi

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