Plus de 5 millions de Burundais sont appelés, ce mercredi 20 mai 2020, aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle, ainsi que les scrutins législatifs et municipaux.
Le chef de l’Etat sortant, Pierre Nkurunziza, n’est pas partant pour un quatrième mandat. Il exerce cette haute fonction depuis 2005, depuis plus de 15 ans. Son parti, issu d’une ancienne rébellion, le Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie, appelé couramment Cndd – Fdd, aligne Evariste Ndayishimye. Cet ancien général de l’armée, aujourd’hui âgé de 52 ans, est nommé secrétaire général du Cndd – Fdd en 2015.
Le candidat Agathon Rwasa du Conseil national pour la liberté (Cnl) semble le principal opposant et adversaire du parti au pouvoir. La campagne électorale de cet ancien responsable des Forces nationales de libération, aujourd’hui âgé de 56 ans, aurait drainé des foules.
Le deuxième tour de la présidentielle burundaise aura lieu le samedi 19 juin prochain. Il opposera les deux candidats qui auront recueilli le plus de voix au premier tour.
Parmi les 6 autres candidats président de la république, il y a entre autres Léonce Ngendakumana, le président du Front pour la démocratie du Burundi (Frodebu). Ce parti avait remporté les premières élections démocratiques dans ce pays dit des sources du Nil. Lé président de la république élu, Melchior Ndadaye, sera vite assassiné. Il fut chef de l’Etat, du 10 juillet à 21 octobre 1993, un règne de 3 mois.
Dieudonné Malekera