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Les militants de l’Union pour la nation congolaise (UNC) organisent, ce mardi 14 avril 2020,  une manifestation asymétrique pour réclamer la libération immédiate et inconditionnelle de Vital Kamerhe. La stratégie n’aboutit pas …

Les manifestants de l’UNC ne sont pas arrivés au cabinet du gouverneur du Sud-Kivu pour déposer un mémorandum. Les policiers ont dispersé des regroupements des militants à plusieurs endroits dans la ville. Une dizaine des partisans  ont été interpellés.

Bukavu s’est réveillée, le matin de ce mardi 14 avril, sous une certaine agitation.  Des pneus étaient brûlés un peu partout. Entre autre au rond point de l’ISP vers 4 heures du matin, à Nguba autour de 5 heures du matin, ainsi qu’aux environs du Lycée Wima dans l’avant midi.

Les militants ne sont pas rassemblés aux endroits annoncés dans des communiqués radiodiffusés. Ils ont changé des stratégies pour manifester en groupuscules. Ils espéraient se regrouper vers Feu Rouge et descendre à La Botte.

Des papiers et cartons étaient placardés au portail du siège provincial de l’UNC sur l’avenue Hippodrome. Ils portaient des messages revendicatifs : VK victime de l’accord de Nairobi qui fait de lui candidat du CACH en 2023, Oui à un Etat de droit non sélectif, Non au clivage Est Ouest.

Non loin de là, à la place Mulamba, la police a tiré des balles en l’air pour disperser les manifestants. A Panzi et au Lycée Wima, elle a fait usage du gaz lacrymogène. « Les forces de l’ordre  devraient protéger et encadrer les manifestants au lieu de les arrêter », regrette  le vice-président provincial de la ligue des jeunes de l’UNC en charge de mobilisation,  Eric Mutembezi, furieux.

Selon certaines indiscrétions, la Rdc en général et le Sud-Kivu en particulier se trouvent dans l’état d’urgence sanitaire.  Tout parti politique ou autre association doit privilégier la santé de ses membres.

Christian Kika

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