Le journal Le Souverain Libre vient de sortir de presse son édition 235 de fin janvier 2020.
La nouvelle éditrice-directrice, Claudine Lumvi, signe son premier éditorial sous le titre « Parité et société».
Selon elle, les femmes de toutes les catégories doivent puiser l’eau, bercer les orphelins et casser du roc.
Les dames de haute classe et de grosse finance, elles, arguent la parité pour quelque représentativité équitable.
Mais la racine du mal réside dans nos coutumes et cultures qui discriminent la femme et la jeune fille dans une certaine socialisation dès la petite enfance.
Claudine Lumvi conclut que le garçon est école et jeu.
La fille est cuisine et ménagère.
Cette socialisation poursuit la fille jusqu’à l’âge adulte, comme l’on peut le lire dans d’autres articles parus dans l’édition numéro 235.
Les dames et demoiselles du quartier Panzi se réjouissent de plus devoir se lever aux petites heures du matin, la nuit, pour aller puiser les eaux incertaines des puits souterrains appelés ‘bizola’.
Des eaux les rendaient malades, elles et leurs familles.
L’eau potable de la source Mazigiro en provenance du territoire de Kabare arrive à Panzi.
Hélas, les tuyaux en plastique ne supportent pas la forte pression de cette eau et cassent par endroits.
Les dames et demoiselles sont obligées de retourner aux bizola.
Et les enfants de s’aventurer à la rivière Ruzizi au risque de ne pas y revenir et s’y noyer.
La femme doit aussi remuer le ciel, la terre voire le sous sol pour nourrir la famille.
Des braves dames côtoient ainsi les hommes dans l’exploitation artisanale de l’or dans et autour de la ville de Kamituga.
Elles récupèrent des brins du métal jaune dans les détritus ou ‘ makaru ’.
Ces ‘Mamans Bizalu’, comme on les appelle, s’organisent en associations dont elles légalisent les statuts. Mais ces travaux lourds s’avèrent des calvaires et préjudicient leur santé.
Rentrons à Bukavu pour retrouver la laïque Célestine Ntakwinja, communément appelée ‘Mama Sifa’.
Mama parce qu’elle garde plusieurs orphelins sur l’avenue de l’Isgea dans la ville de Bukavu et dans le village Kayanza vers Kavumu en territoire de Kabare.
Cette laïque consacrée aurait la compassion dans le sang, le cœur et l’esprit.
Une nouveauté du journal, des photos en quadrichromie sur la page couverture, sa page 8.
Le Souverain Libre a vu les vivants cohabiter avec les morts au cimetière de Ruzizi …
Et le site de l’éboulement des maisons sur l’avenue des Anciens combattants Bourguignon.
Vous pouvez trouver toutes ces éditions aux différents points de vente du journal « Le Souverain Libre ».
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