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Les vendeurs, hommes et femmes, du marché Bondeko font des stocks des marchandises pour leur commerce et survie.

Ils craignent que le trafic des pirogues motorisées ne soit interrompu, suite aux nombreux naufrages et  morts enregistrés ces derniers temps.

 

Ce lundi 26 août, 11 heures 30 minutes au marché Bondeko non loin de l’hôpital provincial général et de la société nationale de chemin de fer du Congo, SNCC, dans la commune de Kadutu.

Les vendeuses courent vers des pêcheurs qui commencent à accoster, leurs filets pleins de poissons.

Ces femmes crient et marchandent.

Elles ont hâte d’aller vendre les fretins sambaza en ville, bassines en plastique et étalages en bois sur la tête.

La ration alimentaire du soir est au prix de ces efforts.

D’autres vendeuses   descendent sur les rives du lac Kivu pour d’autres marchandises.

Des bananes, des cossettes de manioc, et les boissons locales provenant d’Idjwi, Birava et Kalehe.

Ces produits sont vite étalés au grand marché Bondeko et autres marchés pirates ou occasionnels des alentours.

Bémol. Tous ces marchands, hommes et femmes,  assurent chercher la ration du jour et les frais ou fournitures scolaires pour leurs enfants.

La rentrée scolaire est fixée au début de la semaine prochaine, le lundi 2 septembre.

Tous craignent que le trafic des pirogues motorisée ne soit interrompu, vu les nombreux naufrages et  noyades de ces derniers temps.

Ils font des stocks de ces denrées alimentaires pour leur commerce et survie

Georges-Ulysse Kitoka

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