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Solange Lusiku, Mère Sol, tu pars alors que j’avais encore besoin de tes conseils, de ton soutien et de ton coaching
dans mon travail de tous les jours en tant que journaliste. Ce que je suis aujourd’hui dans la presse, je te le dois, Mère Sol. A mon arrivée au journal Le Souverain, tu m’as tenue par la main comme une fillette alors que l’ensemble
de mon entourage était convaincu que je ne m’en sortirais pas. Tu as cru en mes capacités et tu m’as encouragée. Pour moi, tu n’étais pas un chef, mais une amie, une conseillère, une complice et, bien au-delà de tout cela, tu étais
pour moi ce qu’est une mère pour sa fille.  Maman, les mots me manquent pour te dire combien tu m’as aidée
à devenir la femme que je suis devenue. Tu m’as appris à me battre et à affronter mes problèmes en face. Tu m’interdisais toujours de baisser la tête devant les obstacles, quelle que soit leur hauteur. Tu m’as appris à mettre Dieu au premier plan dans tous mes projets. Merci, Sol, d’avoir été cette mère qui n’a jamais failli à sa mission
de maman. Ta vie était une source d’inspiration pour plus d’un. Ta force, ta détermination, ta bravoure et ton sens de l’humour ont forgé en moi la personne que je ne t’étais pas avant de t’avoir rencontrée. Merci, Maman Solange, l’ange que Dieu a placé sur mon chemin après un long cheminement de désespoirs et de douleurs.
Solsol, ma peine est inestimable, inexprimable, indicible, inexplicable et, finalement, difficilement acceptable. Mais le Seigneur Dieu a ses voies, que nous ignorons tous. Maman, s’il faut écrire sur toi, on a tant de choses à dire, plusieurs témoignages à faire sur toi. Mais je te promets une chose : je vais me battre et devenir cette femme forte
comme tu me l’as toujours demandé. Repose en paix, ma mère, mon modèle, mon amie et mon coach !

Claudine Kitumaini

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