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L’Initiative congolaise justice et paix, l’organisation Sos Ijm, la Nouvelle dynamique de la société civile, viennent de réunir, ce mardi 6 novembre 2018, les professionnels des médias autour de la problématique des droits humains en province et pour alerter les chevaliers de la plume sur leur recours contre l’arrêté provincial portant création d’un commissariat chargé de la Justice, des Droits humains, de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale.

C’est dans la salle de réunions du bureau de coordination de la Société civile de la province du Sud-Kivu que ce point de presse a eu lieu, avec l’objectif de mettre à la disposition des journalistes de la ville de Bukavu ce recours en vue d’une vulgarisation effective pour mener à bout cette initiative visant à établir une stabilité des droits humains dans la province.

En en croire Mlle Ella Mindja, de l’organisation Sos Ijm, qui a renchéri sur les propos du président national de la Nouvelle dynamique de la société civile et sur l’Initiative congolaise pour la justice et les droits humains. La décision venait du gouverneur de la province du Sud-Kivu, et met à mal la situation des droits humains, avant qu’il ne puisse rappeler les récentes violations des droits humains ainsi que les morts qui sont régulièrement enregistrés à la prison de Kabare, pour ne citer que cela.

Signalons que dans ce recours administratif adressé au gouverneur de la province, il lui est demandé, entre autres, de retirer l’arrêté provincial numéro 18/037/GP/SK portant création d’un commissariat chargé de la Justice, des Droits humains, de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale. Et l’arrêté provincial n°18/038/GP/SK, portant nomination d’un commissaire provincial chargé de la Justice, des Droits humains, de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale au Sud-Kivu, il est recommandé de suspendre provisoirement la prison centrale de Kabare en transférant les détenus dans d’autres prisons du Sud-Kivu conformes aux standards internationaux relatifs aux droits des détenus. Il lui est aussi recommandé de nommer dans l’immédiat un ministre de la Justice, des Droits humains, de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, ou, à la limite, attribuer les charges précitées à un ministère existant.

Les mêmes animateurs de la société civile ont en fin signalé que si le gouverneur ne répond  pas favorablement à ce recourt, les instances supérieures seront saisies immédiatement.

Pacifique MULIRI

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